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Posté par Marie Le 11 03 2022

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La voie de l'Amour et la voie de la Peur

Chaque humain possède son rêve de vie personnel et ce rêve est différent pour chaque individu. Nous rêvons en fonction de l'ensemble des croyances que nous cultivons et nous modifions notre rêve d'après la façon dont nous jugeons et dont réagit notre victime intérieure. Voilà pourquoi les rêves ne sont jamais les mêmes d'une personne à l'autre.    Dans une relation, deux personnes peuvent prétendre être pareilles, ressentir les mêmes choses, vivre le même rêve, mais il est impossible que cela se produise. Il y a chaque fois deux rêveurs, avec deux rêves différents, et chacun rêve à sa façon. Voilà pourquoi il faut accepter les différences existant entre rêveurs et respecter mutuellement les rêves.

On peut avoir simultanément des milliers de relations, mais chaque relation n'existe qu'entre deux personnes et jamais plus de deux. J'ai une relation avec chacun de mes amis et chaque fois, ce n'est qu'entre nous deux. J'ai une relation avec chacun de mes enfants et chaque relation est totalement différentes des autres. Selon la façon dont deux personnes rêvent, elles créent ensemble la direction commune de ce rêve que l'on appelle une relation.  Chacune de nos relations – avec papa, maman, frères, sœurs, amis – est unique parce que nous rêvons un petit rêve ensemble. Chaque relation devient un être vivant concrétisé par deux rêveur. 

De même que votre corps est fait de cellules, vos rêves sont faits d'émotions. Il existe principalement deux sources d'émotions : l'une est la peur et toutes les émotions qui en découlent ; l'autre est l'amour ainsi que tous les sentiments qui en résultent. Nous vivons tous ces deux types d'émotions, mais celle qui est la plus fréquente chez les gens ordinaires est la peur. ON peut dire que les relations normales dans ce monde ci se fondent à 95% sur la peur et 5% sur l'amour. Bien sûr, ces proportions changent selon les gens, mais même si la peur ne représente que 60% et l'amour 40%, la relation reste principalement fondée sur la peur.

Pour bien comprendre ces émotions, ont peut décrire certaines caractéristiques de l'amour et de la peur que j'appelle « La voie de l'Amour » et « La voie de la Peur ». Ces deux voies ne sont que des points de référence qui nous aident à voir comment nous vivons notre vie. Les divisions qui suivent aident notre esprit logique à comprendre et à essayer d'avoir un peu moins de contrôle sur les choix que nous effectuons. Regardons donc quelques-unes des caractéristiques de l'amour et de la peur.

L'amour ne connaît aucune obligation. La peur est pleine d'obligation. Dans la voie de la peur, quoi qu'on fasse, c'est parce qu'on doit le faire ; on attend aussi des autres qu'ils fassent telle ou telle chose parce qu'ils le doivent. On a donc des obligations et dès qu'on doit faire quelque chose, on y oppose de la résistance. Plus on résiste et plus on souffre.   Tôt ou tard, on cherche donc a fuir ses obligations. L'amour, par contre, ne connaît pas de résistance. Quoi que nous fassions, c'est parce que nous le voulons. C'est un plaisir ; c'est comme un jeu et jouer nous amuse.

L'amour n'a pas d'attentes. La peur est remplies d'attentes. Sous l'emprise de la peur, on fait des choses parce que l'on pense devoir les faire et qu'on attend des autres qu'ils fassent de même. Voilà pourquoi la peur fait mal et non l'amour. On s'attend à telle chose et si elle n'arrive pas, on se sent blessé ; on trouve que c'est injuste. Lorsqu'on aime, on a aucune attente. On fait ce qu'on fait parce qu'on le veut bien et si les autres agissent à leur manière, c'est parce qu'ils en ont envie. Cela n'a aucun caractère personnel. Lorsqu'on a pas d'attentes, si rien n'arrive, ce n'est pas grave. On ne se sent pas blessé car, quoi qu'il se produise, c'est très bien. Voilà pourquoi quasiment rien ne peut nous atteindre lorsque nous vivons dans l'amour. Nous ne nous attendons pas à ce que l'être aimé fasse ceci ou cela et nous n'avons pas d'obligations non plus.

L'amour se fonde sur le respect. La peur ne respect rien. Si j'ai pitié de vous, cela signifie que je ne vous respecte pas. Je ne vous estime pas capable d'effectuer vos propres choix.          Et si je dois choisir à votre place, c'est que je ne vous respecte pas. Dès lors, j'essaie de vous contrôler. D'ailleurs la plupart du temps, lorsque nous disons à nos enfants comment ils doivent vivre leur vie, c'est parce que nous ne les respectons pas. Nous avons pitié d'eux et nous essayons de faire ce qu'ils devraient faire eux-mêmes. Lorsque je ne me respect pas, je m'apitoie sur moi-même et je me dis que je ne suis pas assez bon pour réussir dans ce monde. Comment savoir si vous ne vous respectez pas ? C'est quand vous vous dites :         « Pauvre de moi : je ne suis pas assez fort, pas assez intelligent, pas assez beau, je ne m'en sortirai pas. » L'apitoiement sur soi vient d'un manque de respect.

L'amour est impitoyable ; il n'a pitié de personne, mais il a de la compassion. La peur est pleine de pitié ; elle a pitié de tout le monde. Vous avez pitié de moi car vous ne me respectez pas, puisque vous pensez que je ne suis pas assez fort pour m'en sortir.     L'amour, en revanche, est plein de respect. Je vous aime : je sais que vous pouvez y arriver. Je sais que vous êtes assez fort, assez intelligent, assez compétent pour effectuer vos propres choix. Je n'ai pas à faire de choix pour vous ; vous en êtes capable. Si vous tombez, je peux vous tendre la main, je peux vous aidez à vous relever. Je peux même vous dire :      « Vas-y, tu en es capable ». C'est de la compassion, mais ce n'est pas la même chose que de la pitié. La compassion vient du respect et de l'amour : la pitié d'un manque de respect et de la peur. 

L'amour est totalement responsable. La peur fuit la responsabilité, ce qui ne signifie pas qu'elle ne soit pas responsable. Essayer de fuir ses responsabilités est l'une des plus grandes erreurs que nous puissions commettre, car chaque action a des conséquences. Tout ce que nous pensons, tous ce que nous faisons a des conséquences. Si nous faisons tel choix, il s'en suivra tel résultat ou telle réaction. Si nous refusons de choisir, il y aura malgré tout des résultats et des réactions. D'une façon ou d'une autre, nous serons confrontés aux conséquences de nos actions. Voilà pourquoi chaque être humain est totalement responsable des ses actions, même s'il refuse de l'être. Certains peuvent essayer de payer vos erreurs à votre place, mais vous les paierez vous-même un jour et il nous faudra alors les payer deux fois. Lorsque d'autres personnes essaient d'assumer vos responsabilités, cela ne fait que créer des problèmes plus importants.

L'amour est toujours bon. La peur est toujours méchante. Quand on a peur, on est plein d'obligations, d'attentes, dénué de respect, on évite les responsabilités et on ressent de la pitié. Comment peut-on se sentir bien, alors qu'on souffre de tant de peur ? On se sent victime de tout : on est jaloux, en colère, triste ou on se sent trahi. La colère n'est que de la peur masquée. Il en va de même pour la tristesse et la jalousie. Assaillis par toutes ces émotions créées par la peur qui nous font souffrir, nous ne pouvons pas prétendre être bons. Si on ne se sent pas bien, si on n'est pas heureux, comment être bon ? Lorsque vous êtes dans la voie de l'amour, vous n'avez ni obligation ni attentes. Vous ne vous apitoyiez ni sur vous-même ni sur les autres. Tout va bien et voilà pourquoi un sourire illumine toujours votre visage. Vous vous sentez bien et comme vous êtes heureux, vous êtes bon. L'amour est toujours bon, il vous rend généreux. La peur est égoïste ; pour elle il n'existe que moi. L’égoïsme ferme toutes les portes.

L'amour est inconditionnel. La peur est pleine de conditions. Dans la voie de la peur, je vous aime si vous me laissez vous contrôler, si vous êtes gentil avec moi, si vous cadrez avec l'image que j'ai de vous. Je me créer une image de ce que vous deviez être, et comme vous n'êtes pas et ne serez jamais conforme à cette image, je vous juge et je vous déclare coupable. Souvent même j'ai honte de vous car vous ne correspondez pas à mes attentes. Alors, vous m'embarrassez, me mettant mal à l'aise, et je ne fais preuve d'aucune patience à votre égard. Je ne fais que prétendre être bon envers vous. Dans l'amour, il n'y a pas de si ;  il n'y a pas de conditions. Je vous aime sans raison, sans justification. Je vous aime tel que vous êtes et vous êtes libre d'être comme vous êtes. Sinon, je ferais mieux d'être avec quelqu'un qui soit tel que je le souhaite. Nous n'avons aucun droit de changer quiconque et personne n'a le droit de nous changer. Si, un jour, nous changeons, c'est parce que nous le voulons bien, parce que nous ne souhaitons plus souffrir d'avantage. La plupart des gens passent toute leur vie dans la voie de la peur. Ils maintiennent telle relation parce qu'ils pensent le devoir. Ils ont de nombreuses attentes vis-à-vis de leur partenaire et d'eux-mêmes. Tous ces drames et souffrances naissent parce que nous utilisons les canaux de communications qui existaient déjà avant que nous soyons nés. Les gens jugent et se sentent victimes, ils médisent les uns des autres en présence de leurs amis, dans les bistrots. Ils font en sorte que les membres de leur propres famille se détestent les uns les autres.     Ils accumulent du poison émotionnel, puis le déversent sur leurs enfants. « Regarde ce que ton père m'a fait! Ne sois pas comme lui. Tous les hommes sont comme ceci ; toutes les femmes sont comme cela. » Voilà ce que nous faisons aux personnes que nous aimons ; à nos propres enfants, à nos propres amis, à nos partenaires. 
Il y' a tans de conditions, d'attentes et d'obligations dans la voie de la peur que nous créons de nombreuses règles pour nous protéger de la douleur émotionnelle, alors qu'en réalité il ne devrait en exister aucune. Toutes ces règles affectent la qualité de communication existant entre nous, parce que l'on a peur, on ment. Si vous vous attendez à ce que je me comporte de telle manière, je me sens obligée de le faire. Mais en réalité, je ne suis pas ce que vous voudriez que je sois. Si je suis honnête et que je suis vraiment moi-même, vous êtes blessé, vous vous énervez. Alors, je vous mens, car j'ai peur de votre jugement, peur que vous en ayez après moi, que vous me considériez coupable et que vous me punissiez.  Et ensuite, chaque fois que vous vous en souviendrez, vous me punirez encore et encore pour la même erreur. 

Dans la voie de l'amour la justice existe. Si vous faites une erreur, vous la payerez une fois et si vous aimez vraiment, vous en tirerez une leçon. Dans la voie de la peur, il n' y a pas de justice. Vous vous forcez à payer des milliers de fois la même erreur. Et vous faites pareil avec votre partenaire ou vos amis. Cela éveille un sentiment d'injustice et des plaies émotionnelles se créent. Puis, bien entendu, vous programmez votre propre échec.           Les humains créent des drames pour absolument tout, même pour des broutilles. On les observe constamment dans les relations normal de l'enfer, parce que les couples vivent dans la voie de la peur. 
Chaque relation est faite de deux moitiés ; vous en êtes une, l'autre est votre fils, votre fille, votre père, votre mère, vos amis, votre partenaire. De ces moitiés, vous n'êtes responsable que de la vôtre ; vous n'êtes pas responsable de celle de l'autre personne engagée dans une relation avec vous. Peu importe le sentiment de proximité que vous estimez avoir avec telle ou telle personne, peu importe à quel point vous pensez l'aimer, il n'est pas possible que vous soyez responsable de ce qui se trouve dans sa tête. Vous ne saurez jamais ce que cette personne ressent, ce qu'elle croit, toutes les suppositions qu'elle fait. Vous ne connaissez rien de cette personne. Voilà la vérité. Mais que fait-on ? On s'efforce d'être responsable de l'autre moitié, et voilà pourquoi les relations en enfer sont fondées sur la peur, les drames et les guerres de pouvoir.

Si nous sommes mêlés à une guerre de pouvoir, c'est parce que nous n'avons aucun respect. La vérité est que nous n'aimons pas. Notre manière d'agir est déterminée par l’égoïsme, non pas par l'amour ; elle a pour seul but de nous faire obtenir les petites doses d'amour qui nous font nous sentir bien. Lorsque nous manquons de respect, il y a forcément une guerre de pouvoir, puisque chacun se sent responsable de l'autre. Puisque je ne vous respect pas, il faut que je vous contrôle. Je dois être responsable de vous, parce que, quoi qu'il vous arrive, cela me fait mal et je veux éviter la douleur. Voilà pourquoi, quand je vois que vous n'agissez pas de façon responsable, je vous secoue pour tenter de vous responsabiliser d'après mon point de vue personnel. Cela ne signifie pas que j'ai raison. 

Voilà ce qui se produit lorsqu'on se trouve sur la voie de la peur. Étant donné qu'il n' y a aucun respect, j'agis comme si vous n'étiez pas assez intelligent, pas assez doué pour savoir ce qui est bon ou pas pour vous. Je suppose que vous n'êtes pas assez fort pour affronter certaines situations et vous en sortir. Je dois donc vous contrôler et vous dire :  « Laisse moi faire ceci pour toi » ou « Ne fais pas cela ». J'essaie de supprimer votre moitié de notre relation et de la contrôler totalement. Mais si je contrôle toute la relation, que reste t-il de votre contribution ? Cela ne marche pas. 

Lorsque les deux moitiés d'une relation sont présentes, on peut partager, être heureux, créer le rêve le plus merveilleux ensemble. Mais l'autre moitié a toujours son propre rêve, sa propre volonté, de sorte qu'on ne peut jamais contrôler ce rêve quelle que soit l'énergie qu'on y mette. On a donc le choix ; soit créer des conflits et déclencher une guerre de pouvoir, soit devenir partenaires de jeu et former une équipe. Les partenaires d'une même équipe jouent ensemble et non l'un contre l'autre. 

Si vous jouer au tennis, vous avez un partenaire, vous formez une équipe et vous ne vous faites jamais de tort. Même si vous jouez les deux de façon différente, vous avez le même but : passer un bon moment ensemble, jouer en partenaires. Si vous tombiez sur un partenaire qui veuille contrôler votre jeu et qui vous dise : « Non, ne joue pas comme cela, joue comme ceci. Non, ton coup n'est pas bon ! » vous n'auriez plus aucun plaisir. Vous finiriez par ne plus vouloir jouer avec lui. Au lieu de former une équipe avec vous, ce partenaire tenterait de contrôler votre façon de jouer. Or, sans la notion d'équipe, il y a toujours des conflits. Si vous voyez votre partenariat, votre relation d'amour, comme une équipe, tout commencera à s'améliorer. Dans une relation, tout est comme un jeu, il ne s'agit pas de gagner ou de perdre. Vous jouez pour vous amuser.

Dans la voie de l'amour, vous donnez plus que vous ne prenez. Et bien entendu, vous vous aimez tellement que vous ne permettez pas à des gens égoïstes de profiter de vous. Vous ne cherchez pas la revanche, mais vous êtes clair dans votre façon de communiquer. Vous êtes capable de dire « Je n'aime pas que tu essaies d'abuser de moi, je n'aime pas que tu me manques de respect, que tu sois désagréable envers moi. Je n'ai pas besoin que quelqu'un me maltraite verbalement, émotionnellement ou physiquement. Je n'ai pas besoin de t'entendre jurer tout le temps. Je ne suis pas meilleur que toi, mais j'aime ta beauté. J'aime rire et m'amuser. J'aime aimer. Ce n'est pas que je sois égoïste, mais je n'ai pas besoin d'une grosse victime à côté de moi. Cela ne veut pas dire que je ne t'aime pas, mais je ne suis pas responsable de ton rêve. Si tu veux être en relation avec moi, ton Parasite va en souffrir, parce que je ne réagirais pas du tout à tes attitudes ni à tes propos orduriers. » Agir ainsi n'est pas égoïste : c'est une preuve d'amour envers soi. L’égoïsme, la volonté de contrôler et la peur rompront presque toutes les relations. La générosité, la liberté et l'amour créeront les plus belles relations : ce seront des romances sans fin. 

La maîtrise d'une relation ne concerne que vous. La première étape est de comprendre que chacun rêve son propre rêve. Sachant cela, vous pouvez être responsable de votre moitié de la relation, c'est à dire de vous même. Si vous savez que vous n'êtes responsable que de cette moitié, il est facile de la contrôler. Le contrôle de l'autre moitié de vous revient pas. Si nous faisons preuve de respect, nous savons que notre partenaire, notre ami, notre fils ou notre mère sont totalement responsables de leur propre moitié de la relation que nous avons avec eux. Si nous respectons les autres moitiés, nos relations seront toujours empreintes de paix. Il n'y aura pas de guerre. 

Puis, si vous savez ce que sont l'amour et la peur, vous pouvez devenir conscient de la façon dont vous communiquer vos rêves aux autres. La qualité de votre communication dépend des choix faits à chaque instant, selon que vous réglez vos corps émotionnel sur la fréquence de l'amour ou de la peur. Si vous constatez que vous êtes dans la voie de la peur, cette simple prise de conscience peut transférer votre attention sur la voie de l'amour. Rien qu'en voyant où vous êtes et en modifiant votre attention, tout changera autour de vous. 

Enfin, vous deviendrez conscient que personne ne peut vous rendre heureux et que le bonheur provient de l'amour que vous exprimez : c'est là la plus grande des maîtrise des Toltèques, la maîtrise de l'Amour.

On peut parler d'amour et écrire des milliers de livres à ce sujet, mais l'amour est différent pour chacun de nous, parce qu'il doit être vécu. L'amour n'est pas affaire de concepts ; l'amour est action . Et l'amour en action ne peut que produire du bonheur. Tandis que la peur en action ne peut que générer de la souffrance. 

La seule façon de maîtriser l'amour est de le pratiquer. Vous n'avez pas à justifier votre amour, ni à l'expliquer : vous n'avez qu'à vous exercer à aimer. La pratique conduit à la maîtrise. 

 

Tag Amour - peur



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Olivier Set

Wahoo, merci pour cet agréable partage !!! Ton homme doit être comblé :)